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J. Chirac - 8 mars 1997

Interview à radio france internationale


Oui , c' est le sens qu' au-delà du plaisir que j' ai à aller en Amérique latine , je veux donner à ce voyage . J' avais souhaité aller dans tous les pays d' Amérique latine . Je commence par les pays du MERCOSUR et la Bolivie . Mais mon intention est d' aller dans les autres pays également , probablement dans la première partie de l' année prochaine . Et je veux donner effectivement à ce voyage le sens des retrouvailles , en quelque sorte , d' une famille qui a conservé les liens très forts , très profonds de la culture , de l' amitié , de la solidarité , la famille latine , mais qui a été un peu séparée par les événements , l' Histoire , le temps . Je voudrais que nous nous retrouvions fortement .

Oui , un atout certainement , mais c' est surtout une chance . L' Amérique latine est en train de s' organiser . La démocratie y est maintenant partout . Le développement économique est fort , l' intégration régionale se développe avec le MERCOSUR , qui est aujourd'hui à lui tout seul plus important que l' ASEAN que les pays de l' Asie du Sud-est , et qui est le deuxième marché mondial en terme de croissance . Il est temps pour l' Europe comme pour le MERCOSUR et plus généralement l' Amérique latine d' avoir conscience que leur intérêt est commun et joint . L' avenir de l' Amérique latine n' est pas dans l' axe nord-sud , il est avec l' Europe pour des raisons qui tiennent à l' histoire et à la culture , à l' adhésion aux mêmes valeurs , au même type d' humanisme mais aussi aux mêmes complémentarités économiques , les uns soutenant les autres . Aujourd'hui l' Union européenne - si je prends les pays du MERCOSUR - est de loin le premier pour les échanges commerciaux , le premier pour les investissements et de très loin le premier pour l' aide au développement . Donc , il y a là des liens très forts et un équilibre qui s' impose naturellement et qui consiste à avoir un lien très fort entre l' Amérique du Sud et l' Europe .

Je crois que l' Amérique latine comprend parfaitement que son intérêt c' est naturellement d' entrer , courageusement , ce qu' elle fait , dans un monde qui se mondialise , qui se globalise où les échanges se développent énormément et créent la richesse à condition d' ailleurs d' en maîtriser les effets pervers sur le plan social . Mais elle comprend parfaitement que son intérêt n' est pas de s' enfermer dans une intégration régionale exclusive , sa vocation n' est pas d' être un morceau de l' ALENA , sa vocation est d' être présente au monde , ouverte au monde . Et son intérêt essentiel , économique , les échanges , les investissements , l' aide n' est pas vers les Etats-Unis , il est vers l' Europe . Non seulement c' est déjà le cas aujourd'hui , je l' ai dit à l' instant , mais c' est un phénomène qui se développe .

D' abord je voudrais rappeler que c' est la France qui est à l' origine de l' initiative qui a conduit l' Europe à signer son premier accord international avec un autre grand groupe régional mondial , c' est la France , sous l' impulsion d' abord de mon prédécesseur , monsieur Mitterrand , et ensuite la mienne lors du Sommet de Cannes , qui a été à l' origine de cela . L' accord a été signé à Madrid , sous la présidence espagnole , mais enfin l' initiative était française . Donc , si la France avait voulu retarder les échanges elle n' aurait pas pris cette initiative . Alors , deuxièmement , elle ne retarde rien . Elle est même en pointe pour le développement des mesures d' application de cet accord et pour son amplification vers le libre échange . Troisièmement , nous avons à faire face aujourd'hui à des marchés agricoles qui ne sont pas excessifs mais qui sont mal organisés . La démographie montre que nous devrons produire dans les vingt ans qui viennent de plus en plus de produits agricoles et alimentaires , de plus en plus si on veut nourrir le monde .

Non , il y aura pénurie de ressources si nous ne faisons pas un grand effort pour développer la production agricole et alimentaire . Il y a donc de la place pour les intérêts sud-américains et pour les intérêts européens , seulement il faut mieux s' organiser . Vous me demandez : " Est -ce que vous avez l' intention de prendre une initiative ? " Oui , celle d' engager avec nos amis d' Amérique du Sud , en général , du MERCOSUR en particulier et notamment du Brésil , une vraie discussion en rejetant les contraintes du passé , en rejetant les préjugés , les conservatismes les arrières pensées , les intérêts des uns ou des autres , y compris d' ailleurs les américains et en essayant de voir comment on peut régler au meilleur profit de l' Amérique latine et de l' Europe les problèmes agricoles . Et c' est possible .

Je voudrais vous dire , tout d' abord , que j' ai beaucoup d' estime pour deux personnalités que je considère comme étant de premier plan : monsieur le Président LOZADA , et le vice-Président Victor - Hugo Cardenas . Quand ils m' ont demandé en ma qualité de Président du pays organisateur de la Coupe du Monde de 1998 , de m' associer à leurs efforts pour faire changer une décision qui excluait La Paz des matchs de préparation , je m' y suis associé bien volontiers . Je me suis d' abord informé auprès des médecins spécialisés . J' en ai conclu qu' il n' y avait aucun problème pour jouer à La Paz , à condition de prendre quelques précautions naturelles . J' ai considéré que rien ne pouvait justifier qu' on enlève aux habitants de ce pays et surtout de cette région , le grand plaisir qu' ils ont à participer au football , à supporter leur équipe bolivienne qui est une belle équipe en progrès et d' être partie prenante à la grande fête du football mondial . Donc je me suis , c' est vrai , beaucoup dépensé auprès des autorités sportives internationales , notamment de mon ami , le Président HAVELANGE , auprès des chefs d' Etats et de Gouvernements qui pouvaient avoir un intérêt ou des liens avec les responsables sportifs . Je me suis associé à une victoire qui a été d' abord , et avant tout , celle des autorités boliviennes naturellement et je me suis réjouis de ce résultat .

C' est un grand , grand souci pour moi la drogue , un énorme souci . Elle se développe partout , et donc il faut une action beaucoup plus forte . Nous avons tous nos torts et il faut sortir de cette espèce de discussion sans fin qui consiste pour les producteurs à dire aux consommateurs " vous n' avez qu' à pas consommer , il n' y aura pas de production " ou aux consommateurs de dire aux producteurs : " vous n' avez qu' à pas produire et on ne sera pas envahi " tout cela n' a pas de sens . C' est un problème global , nous avons tous nos responsabilités . Il n' y a pas un responsable , tout le monde est responsable . Les autorités boliviennes sont particulièrement ouvertes à la discussion et à la coopération dans ce domaine , particulièrement ouvertes . Dans le respect naturellement d' un certain nombre de traditions . Chacun sait qu' il y a des traditions qui ne gênent personne , qui peuvent et doivent être respectées et puis il y a des excès , ceux -là il faut les maîtriser et la maîtrise de ces excès suppose une coopération internationale forte . Ce n' est pas tel ou tel pays qui peut agir seul , ce n' est pas vrai , cela n' existe pas . C' est une responsabilité collective et une action collective et je peux vous dire puisque vous me parlez de la Bolivie que les autorités boliviennes sont extrêmement positives et coopératrices dans ce domaine .

Je l' évoquerai .

Vous savez naturellement , je suis un militant francophone et très attaché à l' espace francophone . Nous aurons le prochain Sommet francophone à Hanoi au Vietnam dans quelques mois et nous allons créer , organiser un grand espace francophone . Mais le problème ce n' est pas seulement le français . Le problème , compte tenu de l' évolution des techniques de communication et d' information , c' est de pouvoir échanger dans un nombre important de langues et donc toutes les grandes langues doivent s' associer pour défendre ce qu' elles représentent de culture , d' humanisme . Ce serait un désastre mondial que de voir petit à petit disparaître au bénéfice d' une seule langue tout ce qui est le patrimoine culturel du monde . En Amérique latine -vous parliez de la Bolivie et de ce point de vue d' actions , monsieur CARDENAS est exemplaire - de plus en plus on reconnaît l' importance du bilinguisme pour sauver les langues amérindiennes et donc ce qu' elles apportent en terme de culture . Eh bien , de la même façon à l' échelle du monde , il faut que chaque langue puisse se développer . D' où l' importance de s' entendre entre ceux qui parlent le français , l' espagnol , le portugais , ceux qui parlent le hindi , le japonais , l' arabe , le chinois ou d' autres , c' est - à - dire les grands véhicules culturels doivent s' entendre pour créer les réseaux de communication , les réseaux d' information permettant de diffuser chacun nos langues et nos cultures . Le monde doit rester pluriculturel et donc plurilinguistique .

Très clairement !

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