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J. Chirac - 3 octobre 1997

Conférence de presse conjointe de monsieur jacques chirac président de la république-de monsieur romano prodi président du conseil des ministres de la république italienne et de monsieur lionel jospin premier ministre lors des 17es consultations franco-italiennes (chambéry)


Mesdames , Messieurs , Je n' ai pas besoin de vous dire combien nous avons été heureux de recevoir le Président du Conseil italien , les membres du gouvernement et la délégation italienne , ici , à Chambéry , pour ce XVIIème Sommet . Avant de vous dire , en quelques mots , comment les choses se sont passées - très bien d' ailleurs- , je voudrais évoquer le drame que l' Italie vient de connaître avec ses tremblements de terre , qui , hélas , semblent se poursuivre , puisqu' une nouvelle secousse importante , vient d' être enregistrée , de niveau 7 sur l' échelle de Richter . Nous avons , le Premier Ministre et moi - même , exprimé au gouvernement italien et à tous nos amis italiens , la compassion de la France dans cette épreuve . Nous avons appris par les médias que plus de 40000 personnes avaient déjà été relogées , au moins sommairement , par le gouvernement . Ce qui montre à quel point ce désastre était grave et je voudrais dire , à nouveau , avant de commencer toute notre amitié , à l' égard de l' Italie . J' observais d' ailleurs , et je le faisais remarquer au Président du Conseil , que les médias français l' ont traité , en général , avec une affectivité forte , peut-être plus forte que ça n' aurait été le cas si cela avait été un autre pays . On s' est senti peut-être plus encore concerné . Nous avons évoqué ensemble un certain nombre de points . D' abord , les questions européennes , l' Union économique et monétaire , bien sûr , l' euro est bientôt là . L' Italie comme la France ont , à la fois , la volonté et la vocation d' y participer , ceci dès le 1er janvier 1999 . Bien sûr , nous avons tous nos difficultés et je les mesure bien . Je sais ce que cela représente pour chaque peuple , pour chaque citoyen de faire l' effort nécessaire pour atteindre cet objectif . Mais les peuples de l' Union européenne doivent être convaincus que cela en vaut vraiment la peine et qu' ils en tireront les bénéfices en termes de croissance , d' exportation , d' emplois et que c' est le seul moyen pour l' Europe , face notamment à la puissance américaine , de s' affirmer comme une grande puissance politique dans le monde de demain . Nous avons ensuite évoqué le problème du Conseil européen sur l' emploi , autre échéance importante , puisqu' il va se tenir bientôt . Depuis plus de deux ans , vous le savez , la France se bat , je me bats pour que l' Europe reste exemplaire sur le plan social , et crée les conditions nécessaires au développement des emplois dont elle a besoin . Peu à peu , elle a progressé dans cette voie . Ce Conseil , demandé par la France de façon très ferme à Amsterdam , se tiendra donc le 21 novembre à Luxembourg . La Commission vient de faire ses propositions , nous ne les avons pas encore étudiées dans le détail , mais pour ce qui concerne la France nous en approuvons l' esprit , et l' Italie aussi . C' est vrai que l' Europe n' est pas seulement une construction économique et financière . Sa mission , sa vocation , c' est de répondre aux besoins de paix et de progrès de tous les Européens . C' est en défendant notre modèle social que l' Europe s' enracinera dans le cœur et aussi dans l' esprit des Européens . Nous avons évoqué les problèmes de l' élargissement . Nous partageons , avec nos amis italiens , l' idée qu' il est indispensable qu' avant l' élargissement , il y ait une réforme institutionnelle . C' est la raison pour laquelle , avec la Belgique , nous avons co-signé une déclaration en annexe à la signature , il y a deux jours , du Traité d' Amsterdam par les ministres des Affaires étrangères de l' Union . S' agissant de Schengen qui va s' ouvrir à l' Italie , nous avons , là aussi , constaté notre accord sur le plan technique et notamment des contrôles qui doivent être organisés . Les deux ministres de l' Intérieur , monsieur Napolitano et monsieur Chevènement ont signé , après les avoir longuement travaillés et étudiés , deux accords importants , l' un sur la coopération et l' autre sur la réadmission qui sont des accords très essentiels pour nous , pour les Italiens comme pour les Français . Nous avons ensuite évoqué les problèmes des questions politico - militaires , notre position à l' égard de la réforme de l' OTAN . Il y a dans ce domaine des sensibilités ou des exigences qui sont un peu différentes , mais il y a un objectif commun qui est de renforcer la responsabilité de l' Europe dans le système européen , dans le système de l' OTAN . Nous avons également évoqué les liens qui doivent exister entre l' Union de l' Europe occidentale et l' Union européenne de façon à ce que l' identité de Défense européenne puisse mieux s' affirmer . Nous avons évoqué les problèmes internationaux à l' ordre du jour . On a encore constaté une grande convergence de vue . C' est vrai pour la Bosnie , où nous avons indiqué que dans la mesure où l' ensemble du dispositif , aussi bien Américain qu' Européen , pourrait se maintenir à partir de juin prochain , au moins en partie pour garantir la stabilité de la Bosnie , nous serions d' accord . Mais si les Américains partaient , nous ne pourrions pas nous - mêmes rester . Nous avons évoqué l' Albanie , où nous avons été ensemble sous commandement Italien et où les résultats ont été positifs . Et maintenant il faut nous associer dans le cadre européen et international pour permettre à l' Albanie de retrouver ses chances de développement sur le plan économique . Nous avons parlé du Proche - Orient et , là encore , pour partager le sentiment que la dégradation du processus de paix est extraordinairement préoccupante par les conséquences qu' elle peut avoir sur l' ensemble de la région et la reprise du terrorisme que bien entendu nous condamnons de la même façon . Nous avons évoqué le drame algérien . Nous avons évoqué les problèmes de l' Iran et notre souhait de voir rassemblées les conditions nécessaires pour que , ensemble , les ambassadeurs de l' Union européenne puissent rejoindre dans les meilleurs délais - et avec toutes les conditions naturellement , notamment à l' égard de l' ambassadeur d' Allemagne - à leurs postes . Enfin , nous avons évoqué les questions bilatérales . Sur ces questions bilatérales , je soulignerais surtout deux points , indépendamment des accords informels intéressants qui ont été passés entre les deux ministres de l' Environnement . Je voudrais souligner deux points . Le premier , une volonté commune de voir notre coopération industrielle se développer et la décision que nous avons prise pour cela , c' est de créer un groupe de travail nous permettant de mieux identifier les efforts qui devraient être réalisés et les secteurs qui pourraient être privilégiés , notamment dans le domaine de la construction aéronautique et du transport aérien , et puis , bien entendu , ce qui pour nos amis Italiens et pour nous est tout à fait essentiel , la liaison transalpine Turin - Lyon et ses modalités de mise en œuvre . Les deux ministres compétents pour les problèmes de transport se sont mis tout à fait d' accords sur la nécessité de tout mettre en œuvre pour permettre la réalisation de ce grand projet qui intéresse à la fois les voyageurs , mais aussi les marchandises , je dirais peut-être surtout les marchandises , et notamment le transport des camions par rail , ce qui a beaucoup d' avantages en matière de fluidité , et surtout de lutte contre la pollution . Sur tous ces points , nous avons décidé d' associer de façon déterminée nos efforts , et en attendant la réalisation de ce grand projet , que nous souhaitons le plus rapide possible , et nous ferons tout pour ça , nous avons décidé de tout mettre en œuvre pour améliorer les conditions actuelles de transport , à la fois des personnes et des marchandises . Voilà ce que nous avons fait ce matin et je vais demander au Président du Conseil Italien de bien vouloir nous donner son point de vue sur cette journée .

Les liens et les relations entre l' Italie et l' Algérie sont excellents . Le Président du Conseil , monsieur Romano Prodi , a proposé d' apporter tout son concours dans toute la limite de ses possibilités pour essayer de permettre à ce pays de retrouver son calme , dans la condamnation que nous faisons de toutes les atrocités qui s' y commettent . J' ai indiqué au Président du Conseil , que tout ce que pourrait faire l' Italie , dans ce sens , irait pour la France dans le bon sens et que nous souhaitions que l' Italie puisse , compte tenu de son contexte historique différent de celui de la France à l' égard de l' Algérie , être un élément de raison et de calme dans les rapports entre l' Algérie et le reste du monde .

Ce n' est pas une initiative France - Italie . C' est une initiative de l' Union européenne . Nous sommes naturellement solidaires , notamment , de nos amis Allemands dans cette affaire . Il n' en reste pas moins que nous souhaitons que ce problème soit réglé le plus rapidement possible . Quand je dis le plus rapidement possible , je devrais dire dans les jours qui viennent . Nous y avons tous intérêt . Cela suppose , bien sûr , que les garanties données à l' Ambassadeur d' Allemagne soient tout à fait claires . A ce moment , nous pourrions tous ensemble repartir solidairement à Téhéran . Mais , c' est un sujet que monsieur Prodi suit personnellement .

Je dirai une chose pour justifier ou expliquer ce dialogue qui , souvent , est mal compris . Lorsqu' il y a eu au Sud-Liban , il y a quelques mois , " l' opération des raisins de la colère " , on a assisté d' abord à un système d' escalade qui était extrêmement préoccupant entre le Hezbollah et les Israéliens . L' Union européenne a essayé , notamment la France , de maîtriser cette situation et de faire arrêter ces combats . Finalement , c' est ce qui s' est passé . Mais cela s' est passé pour une très large part parce que le dialogue critique existait et a permis aux Européens de faire passer des messages clairs et forts , directement aux autorités de Téhéran qui , bien entendu , étaient également concernées par ces problèmes . Le Président Prodi dit que l' Iran , de même d' ailleurs que la Syrie sont des éléments incontournables de la solution du processus . On ne peut pas , en effet , les ignorer , et , par conséquent , même s' il n' enlève rien à notre condamnation extrêmement forte et ferme de toute politique terroriste , le dialogue critique correspond à un besoin et à une nécessité .

Je la trouve tout à fait excellente et très bien balancée .

Pour ce qui concerne la situation au Congo , je ne puis que déplorer , que malgré les efforts très importants , faits par le Président Omar Bongo , du Gabon , médiateur , en liaison permanente , avec le représentant de l' ONU , monsieur Sahnoum , je ne peux que regretter que les affrontements se poursuivent . La France , pour ce qui la concerne , appuie , sans réserve , la médiation Bongo - Sahnoum , à laquelle s' associe un certain nombre d' autres chefs d' Etat africains , comme vous le savez , au premier rang desquels le Président Eyadéma . Quant à la décision prise par le Secrétaire général , monsieur Kofi Anan , je n' ai pas à porter de jugement sur sa décision . Mais à partir du moment où les enquêteurs de l' ONU n' étaient pas autorisés à se rendre là où ils souhaitaient se rendre pour constater les massacres qui y ont peut-être eu lieu , on ne peut pas préjuger naturellement des choses , enfin c' est une probabilité . A partir de là je ne vois pas ce que ces gens auraient eu à faire , à rester indéfiniment sans avoir l' autorisation d' aller faire les constatations qui s' imposent . Je le déplore . Nous le déplorons , que les émissaires de l' ONU , que les enquêteurs de l' ONU n' aient pas pu se rendre là où ils voulaient se rendre pour dire la vérité au monde sur les atrocités qui ont été commises au Zaïre .

Nous avons évoqué ce point naturellement . Vous savez que la France a pris une position depuis très longtemps qui n' est pas exactement celle de l' Italie . C' est ainsi . Nous avons néanmoins conclu de nos entretiens avec nos amis Italiens que nous devions coordonner nos positions dans ce domaine comme dans les autres , et que par conséquent , nous les coordonnerons .

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