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E. Macron - 14 juillet 2022
Interview télévisée
Bonjour et bienvenue à Elysée . Je veux vous souhaiter une bonne fête nationale , un bon 14 juillet et le souhaiter à tous nos compatriotes .
Nous avons une armée forte , nous avons la première armée d' Europe et une des armées les plus réactives . Nous l' avons démontré au début de cette guerre . Je le dis parce que le défilé d' aujourd'hui qui était une immense fierté , je veux avoir un mot , une pensée pour nos blessés , les familles des soldats que nous avons perdus et qui sont aussi mis toujours à l' honneur pour ces 14 juillet , et j' y tiens .
Le défilé était ouvert par des chasseurs alpins qui se sont projetés en quelques jours en Roumanie après la décision que j' ai prise fin février pour défendre notre flanc est . Donc nous avons une armée forte , nous avons qui plus est une armée qui est dotée de la dissuasion nucléaire . Nous avons réinvesti ces cinq dernières années , nous n' avons pas attendu la guerre . Le choix que j' ai fait dès 2017 , je vous réponds de manière complète , c' est qu' on a ajouté au budget 26 milliards d' euros durant le quinquennat passé et nous allons prendre une nouvelle loi de programmation militaire jusqu' à 2030 .
Maintenant ce qu' on voit , qui est un fait nouveau avec l' Ukraine , c' est deux choses . C' est ce qu' on appelle la guerre de haute intensité , vous voyez le nombre de morts , la violence des conflits sur le sol européen , et la deuxième chose c' est qu' elle implique une puissance dotée de l' arme nucléaire , la Russie . Et donc face à cela , la France n' est pas attaquée sur son sol . Donc elle a les moyens aujourd'hui d' aider l' Ukraine , ce que nous faisons en l' équipant . Elle a les moyens de se protéger . Elle a les moyens d' aider ses alliés , c' est ce que nous faisons aujourd'hui en Roumanie et on continue de lutter aussi contre le terrorisme au Sahel . Ce qu' il nous faut continuer de faire , c' est fort de ce nouveau contexte , on doit absolument réinvestir dans tous nos stocks et nos capacités , continuer d' embaucher , de former et continuer d' avoir une armée encore plus forte car ceux qui nous disaient il y a quelques temps que la guerre de haute intensité ne reviendra plus se sont , on voit bien , trompé .
Ecoutez , on a une armée qui aujourd'hui est prête , on a beaucoup réparé . D' abord , vous savez , la force d' une armée ce sont ces femmes et ces hommes , ce sont nos soldats , mais je le dis parce que ce sont nos soldats . Et regardez , avec l' Ukraine , la force d' âme , la force morale . Et donc pour tenir une guerre comme ça , c' est ce que j' ai dit hier soir quand je suis allé parler à nos militaires à l' hôtel de Brienne , c' est la force d' âme d' une nation .
On regarde tous aujourd'hui avec admiration les Ukrainiennes et les Ukrainiens . Mais c' est une armée qui se défend , qui malgré les pertes tient , repousse l' assaillant et c' est une nation où tous les hommes adultes sont mobilisés et se battent .
Je le dis parce que je considère aujourd'hui que le principal élément c' est cela . Et donc le moral de nos armées . Un , le moral de nos armées , deux nous devons aller au bout de notre réflexion sur le pacte entre la nation et ses armées c' est - à - dire il faut continuer de réfléchir , le service national universel en est une des composantes . Mais faut continuer d' avancer sur ce chemin . Et puis nos capacités . Donc on a réparé nos éléments capacitaires , on en a rajouté . Le premier Jaguar a défilé sur les Champs - Elysées cet après-midi . Les César que nous livrons à l' Ukraine étaient aussi présents . On a réinvesti dans des avions , des sous-marins . On a sorti des sous-marins d' une nouvelle capacité ces dernières années . Donc on va continuer . Et oui il faut intensifier l' effort .
Budgétairement , je le disais , on a fait un effort inédit , surtout on a respecté . Il faut continuer jusqu' à 2030 .
Les chiffres , il faut qu' ils soient au service d' une stratégie . Ce qui est important , c' est ce que j' ai demandé au chef d' Etat - major des armées et au ministre des armées , à l' ensemble du ministère en lien avec les affaires étrangères , c' est de regarder comment on évalue les nouvelles menaces . C' est ça ce qu' il faut faire et donc c' est à la vue de ça et des manques qu' on identifie qu' ensuite on donne un chiffre . Et donc là on a fait cet exercice y a cinq ans . Beaucoup de gens disaient « qu' est -ce que vous avez à investir ? » .
On les a définis sur la base d' une stratégie , on en a défini la stratégie jusqu' en 2024 et on les a respectés à l' euro près , c' est la même chose que je veux faire , donc là jusqu' à la fin de l' année on va réévaluer cette stratégie . Qu' est -ce qu' on apprend du contexte ? D' abord il y a ce qu' on appelle des nouvelles zones de conflictualité . Elles n' ont pas disparu avec l' Ukraine . Le cyberespace , je le dis avec beaucoup d' importance parce que ça j' y crois beaucoup , et on va réinvestir . Mais aujourd'hui on peut faire la guerre physiquement . Si nous sommes faibles sur le plan cyber , vos hôpitaux , le cœur de votre Etat , les instituts les plus sensibles peuvent être attaqués par des attaques cyber et mis à plat . Donc il faut investir sur ce qu' on appelle la résilience , la capacité à se défendre des attaques cyber et nous pouvons attaquer .
Il y a le maritime qui devient essentiel , qui redevient une zone de conflictualité . Et l' espace , on l' a vu aussi au début de cette guerre avec les menaces russes . A côté de ça , on a toujours nos théâtres d' opération . On doit lutter contre le terrorisme au proche et Moyen-Orient , en Afrique et la France restera engagée . Et on a le retour de la guerre de haute intensité qui nous dit quoi ? On a besoin vous avez tout à fait raison de bien vérifier dans tous les segments du jeu qu' on a des stocks , on en a mais qu' on en a pour durer parfois plus longtemps que ce qu' on pensait . La deuxième chose c' est que on est en train de regarder quels sont les équipements qui sont pertinents . Il faut continuer d' investir dans les meilleures technologies et on va le faire mais parfois quand vous êtes dans des théâtres d' opération qui sont si dangereux qu' on le voit en Ukraine où il y a de l' agressivité très forte , vous avez parfois des besoins d' équipement plus simple mais en plus grande capacité . Donc c' est tout ça qu' on va regarder , c' est cette analyse des nouveaux risques , de l' évolution des menaces et en fonction de ça on va définir un budget . Je peux d' ores et déjà vous dire que le budget des armées ne va pas de diminuer , au contraire et donc on va consolider l' effort qu' on fait depuis 2018 , on va le renforcer , l' intensifier mais en même temps vous avez parlé d' économie de guerre , c' est en effet un terme que j' ai repris à plusieurs reprises . On voit qu' on doit pouvoir produire plus vite , plus fort , et bien des capacités d' armement , d' artillerie , de munition , peut-être des équipements parfois rudimentaires , d' autres très innovants , en plus grande masse et plus rapidement .
Un mot , je le dis aussi parce qu' on parle de l' Ukraine , nous venons , ces six derniers mois , d' avoir la présidence française de l' Union européenne . Quand on parle de tous ces sujets , c' est aussi un sujet européen et il vient au renforcement de ce que fait la France . Pour la première fois aussi ces dernières années , on a renforcé l' Europe de la défense . C' était un projet que je défendais beaucoup , que je portais , et on en voit la pertinence . Cette Europe de la défense en complémentarité de l' Otan . Et on le voit pour défendre notre flanc est .
D' abord nous n' avons pas , je vous mentirais en disant qu' on a toutes les réponses , c' est faux . Puisque nous ne l' avons pas déclenchée et nous ne sommes pas partie prenante au sens le plus strict du terme . Et donc nous faisons tout , nous avons tout fait , vous savez bien , je me suis déplacé en février en Ukraine et en Russie pour qu' elle ne se déclenche pas et pour qu' elle stoppe . Aujourd'hui je pense qu' il faut nous mettre … , nous préparer tous à ce qu' elle dure . L' été , le début de l' automne seront sans doute très durs , très durs . Il y a aujourd'hui un combat très intense qui se passe à l' est de l' Ukraine , nos compatriotes maintenant connaissent bien la géographie , dans ce qu' on appelle le Donbass , qui est cette région contestée , dans ces deux régions administratives de Monsk et Donesk où les combats sont très intenses et qui sont le premier objectif de l' armée russe . Et les Ukrainiens se défendent avec un courage inouï et beaucoup d' équipements d' ailleurs que les alliés , entre autres la France , ont fourni .
Alors d' abord je le dis donc cette guerre va durer mais la France sera toujours en situation d' aider l' Ukraine comme nous l' avons fait sur le plan militaire , humanitaire , économique et politique , de tout faire pour stopper l' effort de guerre russe par des mesures de sanction .
Je considère que ça rend la vie pénible oui . Il ne faut pas rentrer dans cette logique . Les sanctions touchent d' abord l' économie russe . Mais qu' est -ce que vous voulez qu' on fasse ? Je remets ça dans le cadre d' ensemble parce que c' est une des conséquences de ce que nous sommes en train de faire . Nous voulons stopper cette guerre sans nous impliquer dans cette guerre . Et en même temps que nous voulons tout faire pour que la Russie ne puisse pas gagner , pour que l' Ukraine puisse défendre son territoire , nous ne voulons pas d' une guerre mondiale et donc on ne veut pas l' extension géographique à d' autres parties prenantes de cette guerre . C' est pour cela qu' on veut stopper la guerre sans faire la guerre et donc le plus utile , la seule chose à faire : aider l' Ukraine , sanctionner l' économie russe .
Dans ce contexte là , les prix de l' énergie d' abord ont monté . Ils ont monté avant la guerre , soyons honnêtes collectivement parce qu' il avait une reprise économique très forte dans le monde entier . Ils ont monté ensuite du fait de cette guerre et du fait que la Russie utilise l' énergie comme une arme et le vrai changement des derniers jours , je considère qu' on a trop peu parlé , c' est la décision russe de commencer à couper le gaz . Elle avait commencé dans certains pays , elle a menacé . Elle inquiétait . Mais là sur le principal gazoduc qui s' appelle Nordstream 1 , elle a coupé . C' est un signal et qu' est -ce qu' elle envoie comme message très clair qu' elle utilisera le gaz comme un élément de cette guerre . Nous sommes dans ce qu' on appelle une guerre hybride . Et donc l' énergie et donc l' énergie , j' ai dit ça aussi parce que c' est important par rapport à ce que beaucoup disent parfois , ce n' est pas une conséquence de nos sanctions c' est que la Russie utilise l' énergie comme elle utilise d' ailleurs l' alimentation comme une arme de guerre .
Je pense que nous devons aujourd'hui nous préparer un scénario où il nous faut nous passer en totalité du gaz russe . C' est un scénario qui n' est pas théorique . C' est un scénario très dur et donc on doit s' y préparer et donc ce que je veux ici très clairement dire c' est la vérité à nos compatriotes . Cela existe , ça ne dépend pas de nous et je pense que ce risque , ce choix que la Russie peut faire , il est probable . Et donc mobilisation générale . D' abord les Etats , nous tous . Alors la France grâce à son modèle énergétique est peu dépendante du gaz russe , c' est moins de 20 % de nos besoins et nous avons déjà commencé à diversifier . Mais qu' est -ce que nous faisons depuis le début de cette guerre en Européens ? Nous diversifions pour aller chercher du gaz ailleurs et donc nous allons continuer en Européens à sécuriser des volumes de gaz , ailleurs qu' en Russie , auprès des autres fournisseurs . La Norvège nous fournit beaucoup quant à nous , mais le Qatar , l' Algérie , beaucoup d' autres puissances , les Etats-unis d' Amérique , et donc on va continuer . Deuxième chose les stocks : nous sommes en train de reconstituer nos stocks pour avoir à l' automne quasi 100 % de nos stocks . Nous y serons . Nous , Français , nous y serons . On a beaucoup moins de stocks que d' autres parce que d' autres économies , l' Allemagne entre autres , sont beaucoup plus dépendantes du gaz . Il faut les aider . Ensuite on doit rentrer collectivement dans une logique de sobriété , c' est - à - dire que nous devons nous préparer à cela
Moi je vais demander déjà , dès à présent , aux administrations publiques , à nos grands groupes , à toutes celles et ceux qui peuvent , de préparer un plan , là dès cet été , pour qu' on puisse se mettre en situation de consommer moins .
Cela veut dire des contraintes , des choix mais quand on est intelligent , on fait que ces contraintes pèsent le moins possible . Qu' est -ce qu' on doit faire ? On doit essayer de réduire , pour passer le pic de l' hiver , nos stocks parce qu' on aura besoin d' être solidaires avec les autres Européens . Et on doit le faire pour qu' il n' y ait jamais de coupure complète et essayer le moins possible d' arrêter notre économie . Donc on va construire un plan , on va d' abord essayer de faire attention collectivement , le soir aux éclairages quand ils sont inutiles , en effet aux éléments sur l' utilisation de notre électricité et donc on va faire un plan pour les administrations publiques , on va faire un plan de sobriété dans lesquels on va demander à tous nos compatriotes de s' engager . Et on va faire un plan de sobriété aussi et ce qu' on appelle du délestage . C' est le gaz et l' électricité dont on parle là avec nos entreprises .
Je pense , il faut aujourd'hui d' abord que ça passe par , vous l' avez dit , deux choses : l' exemplarité et la responsabilité . L' exemplarité c' est que les administrations publiques , les collectivités , l' Etat , aussi les grands groupes privés quand ils le peuvent et que ça ne touche pas le cœur de leur industrie et bien doivent commencer à faire des efforts et moins consommer . Ensuite moi je crois à la responsabilité collective et je pense que c' est comme ça qu' on va avancer . Et ensuite on va préparer ce plan donc , on doit faire un plan de sobriété et si je puis dire un plan de contingence et d' urgence . Evidemment qu' on aura des objectifs chiffrés et donc on va regarder ensuite de manière très claire et on va d' abord passer à la responsabilisation . Là les premiers efforts , on commence à avoir des résultats . On consomme un peu moins que l' année dernière . Déjà un peu parce qu' on le sent , le voit , le vit .
Et donc il faut que durant cet été , cet automne , on continue de le faire et je pense que d' ailleurs c' est une bonne chose parce que c' est la chasse au gaspillage énergétique , et vous savez c' est à la fois bon pour passer ce cap mais les crises doivent toujours nous apprendre comme le COVID nous a appris . C' est très bon pour le climat et l' indépendance c' est la même bataille . La sobriété est une partie de notre stratégie .
Alors vous avez parfaitement raison , c' est une urgence . Elle est déjà là , mais je veux ici , vous m' offrez l' occasion , rendre hommage à nos forces de sécurité civile , à tous nos pompiers . On avait ce matin les sapeurs - pompiers de Paris donc , et les militaires qui défilaient à Paris et Marseille , nos pompiers , nos sapeurs - pompiers . On a nos professionnels comme nos pompiers volontaires qui avec courage sont en train de se battre contre un début de saison qui est absolument terrible , des incendies terribles . Et je pense aussi à nos agriculteurs parce qu' ils vivent les conséquences directes de cette sécheresse . Vous l' avez dit le dérèglement climatique il est là , et donc on doit déjà faire face et donc mieux se protéger face aux éléments de sécheresse , aux canicules c' est - à - dire protéger notre modèle agricole en les assurant mieux , ça veut dire protéger nos aînés , nos enfants avec les plans qu' on a déclenché face à la canicule et qu' on va mettre en œuvre et là aussi remercier , ce faisant , nos soignants . Maintenant ça veut dire qu' on doit accélérer , vous avez parfaitement raison . La réponse à ça , on a une chance , nous , on a un modèle énergétique qui ne dépend pas autant que les autres de ce qu' on appelle des énergies fossiles , le charbon , le gaz , le pétrole . Mais on en dépend souvent pour se déplacer , surtout du pétrole , et on en dépend un peu pour produire de l' électricité . Qu' est -ce qu' on doit faire ? Il faut qu' on arrive quand on regarde , moins consommer , c' est organiser différemment nos vies pour lisser les pics . Ce qui consomme beaucoup c' est quand on a des pics et qu' on fait tourner toutes les machines matin et soir . Donc on va essayer de favoriser un lissage de l' utilisation de notre électricité . Deuxième chose , je parlais de tous ces éclairages qui sont parfois inutiles , qu' on a des gaspillages qu' on fait dans les administrations . Moi je commence toujours par les gros avant de demander des efforts aux gens . On fait le maximum ici et on a fait aussi des économies d' énergie en suivant , c' est - à - dire on fait de la rénovation , et vous verrez d' ailleurs aussi dans ce parc peut-être dans quelques mois des trous qui seront faits parce qu' on va se chauffer aussi avec des systèmes de géothermie .
Première chose sobriété , deuxième chose développer le renouvelable . Et donc là on a un plan et on va passer dès cet été une loi d' urgence pour réduire les délais . Il faut qu' on aille beaucoup plus vite . Vous imaginez aujourd'hui , on met dix ans à faire un plan éolien , dix ans ! Donc on doit aller beaucoup plus vite pour produire de l' éolien offshore , aussi du solaire . On sait les difficultés sur l' éolien terrestre parce qu' il y a des problèmes d' acceptabilité . Mais aussi pour développer des éléments qui très clairement nous permettent de nous passer de tout cela c' est - à - dire pompe à chaleur , c' est - à - dire la géothermie , la biomasse etc.
Non ce qu' il y a , vous avez une difficulté . Je peux vous expliquer exactement ce qui est en train de se passer . La France n' est pas le pays comme vous le savez qui le fait le plus , loin de là , compte tenu du modèle que j' évoquais . C' est simple , on a quatre centrales qui fonctionnaient , sur ces quatre centrales on en a fermé deux . Il y en a une qu' on doit de toute façon fermer , qu' on voulait garder un peu plus longtemps , parce qu' elle dépend de l' ouverture de Flamanville et d' une centrale à gaz à Landivisiau pour pas que ça coupe en Bretagne . Non mais c' est toujours la même chose , vous ne voulez pas couper votre énergie et vous voulez sortir de ce qui pollue .
Mais je vous réponds très clairement sur l' urgence écologique et sur ce qu' on fait parce que durant les cinq dernières années , on a doublé le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre . Donc on a fermé deux centrales complètes sur les quatre qu' on avait en totalité . Il y en a une qu' on doit garder et on l' avait annoncé pendant encore quelques trimestres , ça n' est pas du tout lié à la crise c' est parce qu' on a du retard sur la centrale de Landivisiau pour le gaz et l' EPR de Flamanville , difficultés techniques et c' est largement dû au COVID . Et il y en a une à Saint-Avold qui devait fermer , c' est la seule , et qu' on prolonge un peu pour pas qu' il y ait de coupures tout simplement . Et donc ça ça va durer quelques mois , mais c' est quelques mois simplement . Ce que je veux vous dire c' est qu' on passe , on va passer de 4 d' ores et déjà à 2 puis à 1 puis à 0 dans les trimestres qui viennent . La grande difficulté c' est les pays , l' Allemagne en particulier , la Pologne également qu' ils ont beaucoup plus de charbon que nous . Je dis ça parce qu' il ne faut pas culpabiliser les Français , on est des bons élèves sur ce sujet .
Donc eux , ils devaient passer du charbon au gaz , ils dépendent du gaz russe , et comme il y a ce risque aujourd'hui ils sont obligés de maintenir voire de rouvrir des centrales . Mais dans ce contexte , je dis , le nucléaire est une solution et une solution durable . Il l' est en France et il le sera dans d' autres pays européens .
D' alors je remercie de rappeler ce que nous avons fait dès le mois d' octobre , avant la guerre parce qu' il y avait une envolée . La France a été parmi les premiers pays à le faire et on l' a fait beaucoup plus que tous les voisins , c' est - à - dire on a mis en place ces boucliers , qui fait qu' aujourd'hui sur le gaz et l' électricité les hausses ne sont pas passées aux ménages et aux petites entreprises .
Les parlementaires auront à voter un texte dans les jours et semaines qui viennent . Ce sera leur responsabilité mais ce que le gouvernement propose c' est de poursuivre ce bouclier jusqu' en fin d' année parce que , je pense , c' est une nécessité pour protéger l' économie et les ménages les plus modestes face à ces hausses très importantes .
Il y a deux choses ensuite on va faire . La première c' est qu' on va évaluer l' évolution sur le gaz . Je ne sais pas dire en fonction des capacités qu' on va justement sécuriser , de la production qui va peut-être se libérer , de l' évolution géopolitique . Donc je ne peux pas vous dire . Est ce qu' on pourra prendre la totalité des hausses non ! Il faudra progressivement qu' on ait un mécanisme de responsabilisation où chacun va connaître …
Non d' abord je ne vais pas ici préempter les choses . Je dis juste aujourd'hui qu' est -ce qu' on fait ? Le contribuable paye à la place du consommateur . Il y a quelqu' un qui paye à la fin . C' est notre part de nos impôts . Donc il y a un moment donné , ces choix seront réinterrogés en fonction de l' évolution du prix mais aussi du partage de la charge , parce que quand c' est la mobilisation générale on doit tous partager l' effort , ça on l' évaluera d' ici à la fin d' année . Ensuite la deuxième chose sur l' électricité . Là sur l' électricité , on va faire quelque chose qui est important en parallèle , qui est différent , c' est qu' on va réformer le marché européen de l' électricité . Nous avons besoin d' un marché européen . Je le dis parce que j' entends parfois certains qui disent qu' il faut sortir de ce marché qui est fou . Horreur ! Pourquoi parce qu' aujourd'hui nous achetons l' électricité . On n' en produit pas assez sur notre sol . Pourquoi ? Parce qu' on a des problèmes techniques sur certaines centrales , beaucoup sont à l' arrêt et donc aujourd'hui la France elle achète son électricité chez les voisins . On a besoin de l' Europe . Sans l' Europe vous auriez des coupures d' électricité et vous en aurez depuis des semaines et des semaines . Par contre , le prix d' électricité , si je puis m' exprimer ainsi , est mal fichu en Europe , et il est du coup très dépendant du gaz qu' on importe et qui a beaucoup augmenté . Nous on produit notre électricité surtout grâce au nucléaire , puis avec notre énergie hydroélectrique , notre renouvelable et marginalement par le gaz russe . Et donc on va négocier en Européens un changement du prix de l' électricité pour que , d' ici à la fin de l' année , le prix puisse justement baisser parce qu' il correspond plus à ce qu' il est sur le marché .
Donc on continuera d' accompagner mais on va faire en fin d' année un bilan sur comment les prix évoluent vraiment , faire cette réforme sur l' électricité et puis ensuite en transparence voir comment progressivement on partage la charge .
D' abord vous résumez parfaitement la situation . D' abord je dis il y a une partie de l' équation qui ne dépend pas de nous et donc on va se battre pour que les choses s' améliorent . La deuxième chose , je vous l' ai dit , ça va durer . Troisième chose , on va réévaluer , on va vous protéger avec ce qui est aujourd'hui défini si le parlement le vote jusqu' à la fin d' année . Et la même chose , on va continuer de protéger sur les déplacements et l' utilisation de l' essence ou du gazole de la même manière , avec des mécanismes qui vont s' adapter , sans doute aller plus vers les gros rouleurs , en tout cas s' adapter . Ce sera le fruit des discussions entre le gouvernement et le parlement . Ensuite , moi , je veux ici dire en toute transparence , on va aller vers des mécanismes qui d' abord vont plus cibler les gens qui en ont le plus besoin . Ce qui ne veut pas forcément dire que les classes moyennes seront abandonnées . Pourquoi ? Par exemple sur l' essence , on va avec les employeurs faire en sorte que les gens qui pour leur travail ont besoin de beaucoup utiliser leur voiture soient mieux accompagnés en incitant les employeurs à mieux rembourser . Il y a déjà des instruments qui existent quand vous travaillez pour améliorer les forfaits kilométriques , à les aider à mieux prendre en charge
C' est les entreprises qui le décideront . L' Etat employeur et les collectivités le feront . Mais on peut décider d' améliorer les dispositifs fiscaux qui l' accompagnent .
Juste , vous me volez ma transition . On va devoir faire , on va devoir progressivement je le dis très nettement cibler les choses . Ce n' est pas possible que l' Etat prenne la totalité des conséquences pour tout le monde . On le fait aujourd'hui … Donc on va ensuite cibler vers ceux qui en ont le plus besoin soit pour travailler soit parce qu' ils sont plus modestes que d' autres … en fonction de l' évolution de la crise . Mais on ne va pas laisser sur le bord de la route sans mauvais jeu de mots ou sans possibilité de se chauffer des ménages Français . Mais ce seront des périodes qui sont difficiles , on le sait bien . Simplement on sera mobilisé et solidaire . A côté de cela on va surtout investir l' argent public pour aider les classes moyennes et les Français les plus modestes à faire cette transition . Et c' est là où l' urgence doit nous conduire à aller beaucoup plus vite sur le climat et moi je veux qu' on utilise l' argent public pour accélérer ce qu' on doit faire pour rénover les logements pour changer de véhicule et allé vers des véhicules qui consomment moins et prendre en charge beaucoup plus . Et je vous le dis avec beaucoup de force un euro d' argent public est mieux utilisé à vous aider à acheter plus vite votre voiture hybride ou votre voiture électrique qu' à vous aider à dépenser de l' argent pour acheter de l' essence qui pollue et qu' en plus on a payé à d' autres parce qu' on n' en produit pas .
Les aides , on va progressivement les resserrer , on va accélérer sur la transition énergétique pour aider et faire ces changements et on va la planifier sur les années qui viennent . Mais mettre beaucoup plus d' argent . Et une chose que je veux dire , j' ai demandé au gouvernement à ce que la fiscalité qu' on touche dans cette période sur le pétrole , le gaz , elle aille complètement financer l' accélération de cette transition énergétique . Et à côté de ça , la meilleure réponse au pouvoir d' achat c' est le travail et les salaires . Et donc ça doit être au cœur de nos réformes et des avancées des prochains mois .
Mais non , il n' y a pas que les entreprises , c' est nous tous et donc je veux dès cet été que nous puissions avancer sur la réforme du travail . Il n' y a pas fatalité . Vous savez et je le dis avec l' expérience qui est la nôtre durant les cinq dernières années . Il y a 5 ans , quand je disais on va ramener le taux de chômage à 7 % : d' accord promesses ! On l' a fait malgré la crise COVID , malgré la crise des gilets jaunes , malgré les difficultés .
Regardez la situation dans laquelle nous sommes aujourd'hui . Il n' y a pas aujourd'hui un endroit en France où les gens ne vous disent pas , j' ai besoin de travail , je cherche des gens . Partout . Il m' est arrivé parfois dans ce jardin de dire qu' il fallait traverser la rue , pour parler des restaurants qui sont en face . C' est encore plus vrai . Pas du tout , c' est une vérité . Il nous faut la mobilisation là aussi de la nation pour accélérer . Il y a deux choses , nous sommes un pays qui pendant des décennies a connu le chômage de masse , ça laisse des traces . Et moi le cœur de la bataille que je veux mener dans les prochaines années c' est le plein emploi parce que je pense que ça change la vie d' une nation , ça change le rapport à l' éducation , à la formation , au travail , ça change le moral des troupes si je puis dire , un jour comme le nôtre . Donc ça c' est la première chose . La deuxième c' est que le COVID a beaucoup déstabilisé , beaucoup de gens , le rapport au travail et donc aujourd'hui nous devons nous remobiliser . Mais si on parle de pouvoir d' achat , la priorité c' est de dire , on doit réussir à produire et à rouvrir tout ce qui est ouvert . Et je ne peux pas accepter , quand je me déplace , j' ai aujourd'hui des restaurateurs qui me disent , je ne pourrai pas ouvrir le week - end parce que je n' arrive pas à trouver des gens . Vous savez je dois fermer .
Alors , s' ils peuvent trouver et aller vers un autre métier , je l' entends très bien . Si derrière la réponse c' est « j' ai bénéficié de la solidarité nationale pour réfléchir à ma vie » , alors oui j' ai du mal à l' entendre , parce que cette solidarité nationale c' est ceux qui bossent qui la paie et une nation c' est un tout organisé . Et je le dis , il n' y a pas de modèle social s' il n' y a pas du travail pour le financer et de la solidarité par les impôts . On est le pays , nous sommes le pays d' Europe avec le Danemark qui taxe le plus . Nous sommes un des modèles sociaux au monde le plus généreux . C' est une force , je veux le défendre et donc le cœur de la réponse , si on veut le progrès social , si on veut accélérer la transition énergétique , c' est quoi ? C' est le travail . Et donc il faut réussir .
Donc il y a un ensemble de choses . La première chose c' est qu' on doit mieux les accompagner . C' est la réforme du rsa , c' est la réforme de France travail .
Je n' ai pas dit reprise d' activité . C' est que c' est un contrat , un contrat chacun fait sa partie et souvent les pouvoirs publics n' ont pas fait leur partie et les bénéficiaires non plus . Qu' est ce que ça veut dire ? ça veut dire que c' est pas simplement verser une prestation , le rsa . On verse une prestation mais on doit accompagner des personnes qui sont au rsa pour les remettre , leur remettre le pied à l' étrier pour qu' ils aillent vers l' activité . Donc la collectivité publique à la nation , elle doit de la formation , de l' accompagnement pour aller vers des métiers où il y a des besoins . Et parfois c' est aussi des accompagnements pour retrouver des repères dans la vie parce qu' il y a des gens …
Ca c' est ce que nous nous devons faire , bien sûr c' est obligatoire , et partout on ne l' a pas assez fait .
Mais bien sûr ils doivent s' engager , ce qui était le cœur du rmi quand Michel Rocard l' a mis en place avec une majorité relative d' ailleurs à l' époque aussi en 1988 . Et donc il est important que … c' est une question … on veut sortir du rsa . Personne veut rester au rsa . Donc faut que la nation mette tous les moyens pour aider et que les personnes prennent leurs responsabilités pour participer . Donc ça c' est la première chose , la deuxième c' est réussir à mieux travailler avec les régions , les départements , les communes . Nos élus locaux font un travail formidable pour lutter contre le chômage . Des solutions souvent , elles sont dans des choses très concrètes . Pourquoi quelqu' un ne reprend pas un emploi ? Parfois c' est parce qu' il n' a pas le permis de conduire , qu' elle n' a pas de permis de conduire . Parfois c' est parce qu' il y a des difficultés pour se déplacer . D' autres fois parce qu' il y a des problèmes de logement . C' est des choses très concrètes qui ne sont pas que le travail mais qui viennent ensuite sur le reste à vivre , ça il faut qu' on améliore nos réponses . Et c' est ça France travail c' est une réponse complète . Troisième chose , la formation et la qualification . Et au cœur de ce quinquennat , il va y avoir une série de réformes , la réforme du lycée professionnel à laquelle je tiens beaucoup , qui va permettre de payer en stage le lycéen professionnel mais qui va permettre d' avoir aussi plus de liens avec les entreprises et des filières qui permettent des débouchés . Renforcer comme on l' a fait sous le quinquennat passé l' apprentissage . On a plus que doublé l' apprentissage dans notre pays ces cinq dernières années . On a réussi quelque chose sur lequel on était bloqué depuis les décennies . On a aujourd'hui plus de 730000 apprentis . Je veux qu' on passe le cap du million , c' est à dire réussir à ce que nos jeunes aillent plus vite vers le marché du travail et mieux . Et il y a la formation continue tout le long de la vie parce que beaucoup de gens sont aujourd'hui au chômage parce qu' ils n' ont pas une formation qui correspond aux besoins de la nation et donc vous voyez l' éducation nationale , l' enseignement supérieur , la formation tout au long de la vie , on va aussi les mobiliser pour aller vers le travail
Et puis il y a le travail des seniors qu' on doit améliorer par la formation aussi pour permettre de travailler dans la vie et de dire que quelqu' un qui a plus de 50 ans , quelqu' un qui a une utilité , une place , un rôle . J' ai vu trop de situations inadmissibles sur ce sujet . Vous voyez il y a énormément de chantiers , dès cet été , on va passer les textes pour pouvoir les faire .
Mais dès cet été , il faudra qu' il y ait un texte de loi , au retour de l' été , après discussion avec les partenaires sociaux , le gouvernement aura à soumettre un texte … sur la réforme du travail c' est un tout parce qu' il y a l' assurance chômage , la valorisation des acquis d' expérience , la qualification .
Alors il y a deux choses différentes . D' abord , ça me permet de compléter ma réponse sur le travail , parce qu' il y a tout ce que je dis là et qui est de lutter contre le chômage ou le travail à temps partiel subi . Mais aussi il faut qu' on fasse en sorte que le travail paye mieux . On a commencé à le faire sur tous les métiers du soin , on va continuer grâce à ce que le SEGUR a lancé , ce qu' on va faire . Mais moi je veux qu' on puisse faire deux choses dans les prochains moins . D' abord faire un travail avec beaucoup de force , et j' ai demandé au gouvernement de l' engager , et il a commencé . Et c' est avec toutes les branches professionnelles , où le salaire minimum est en dessous du smic ,
Alors il y a des compensations qui ne sont d' abord pas toutes complètes , et ensuite il y a , on le sait , des négociations de branches qui sont parfois en retard . Alors pour certaines c' est parce qu' il y a une accélération des augmentations du smic les derniers mois . Pour d' autres c' est parce que le dialogue social est défaillant . On doit accélérer les choses pour mettre tout le monde au même niveau . Et je le dis parce qu' on a réussi aussi collectivement . On a un bon modèle de régulation , au 1er août le smic va augmenter . Il aura augmenté ces derniers mois de 8 % . Il aura augmenté d' environ 100 euros depuis le 1er août du mois dernier . Et donc on aura un smic qui quand je prends pour une personne seule qui est au smic , l' augmentation du 1er août et toutes ces augmentations , le smic net plus la prime d' activité que nous avons augmenté , on est à 1475 euros . Mais il y a une partie qui est payée par la collectivité pour pas que ça pèse sur l' emploi et la compétitivité .
Le smic , il y a les accords de branche , c' est à dire que le gouvernement va mobiliser , c' est une des choses que je veux faire aussi , et structurer dans ce Conseil national la refondation qu' on va lancer dès la fin de l' été avec les partenaires sociaux , les employeurs mais aussi les collectivités locales , les forces politiques , c' est lancer ces chantiers , ça c' est le premier point . L' autre ensuite vous l' avez très bien dit c' est qu' il faut que les employeurs répondent aussi à une situation où l' inflation étant là ils doivent mieux accompagner leurs salariés sur les déplacements et parfois avoir des négociations salariales qui suivent l' activité .
C' est la négociation salariale , moi je n' ai pas , je dis , c' est leur responsabilité . Mais moi je leur dis quand il y a eu des risques asymétriques l' Etat était là pour aider . Il n' y a pas un Etat au monde qui a autant aider les entreprises et leurs salariés pendant la crise COVID et tout ça impose une responsabilité .
Alors j' y viens donc ça je dis parce que c' est ce que j' attends des entreprises et des branches dans les mois qui viennent . Ensuite qu' est ce que c' est les superprofits ? Ce n' est pas l' inflation . C' est les gens qui quand ils étaient dans des secteurs où il y a eu une déformation du marché ont fait des profits qui n' étaient pas justifiés par leurs activités ; fournisseurs d' énergie qui ne dépendaient pas . Donc on va regarder chacune de ces situations .
La France est un cas particulier mais nous on l' a déjà fait ça , avec EDF . J' ai entendu beaucoup de gens d' ailleurs qui nous reprochaient de le faire à l' époque . Ce qui a été fait par exemple en Italie ou en Grande-Bretagne , c' est un peu compliqué . Mais je vais essayer de l' expliquer , sinon on tombe dans la démagogie et la démagogie ne produit jamais de bonnes solutions . La réponse est qu' on essaie de faire des choses qui sont intelligentes et qui sont économiques . Au Royaume - Uni et en Italie , qu' est -ce qu' il y avait ? Il y avait des producteurs d' électricité qui n' avaient rien à voir avec le gaz . Le prix d' électricité s' est envolé . Ils ont fait des profits mais leur coût ne dépendait pas de celui-ci . Il y a eu une taxation d' une part de ces bénéfices . Nous qui a ça ? EDF mais pas les autres puisqu' en fait EDF produit très peu avec du gaz . On l' a fait comment ? En demandant à EDF de porter notre effort et le bouclier c' est à dire qu' on a augmenté les volumes d' électricité dont le prix est garanti et on l' a fait payer par EDF . Et je dirais ils ont eu en quelque sorte la double peine puisque on n' a pas taxé EDF mais ils n' ont pas fait de surprofits . Ils ont garanti le bouclier au côté de l' Etat mais en plus comme ils ont eu des centrales à l' arrêt , ils ont dû acheter cette électricité chez d' autres . Ils ont en plus payer le prix , c' est la grande difficulté du moment dont nous parlons . Donc nous on n' a pas tellement cette situation , on a des grands groupes pétroliers mais qui font des profits pas en France donc on y a veillé . Et donc on les a mis à contribution pour baisser leur profitabilité si je puis dire en France et nous aider sur le prix de l' essence mais ils les font à l' étranger . Et ensuite on mobilise aujourd'hui les grands groupes de transporter pour qu' ils nous aident . Donc de manière très claire nos grands transporteurs de fret , on va les mettre autour de la table , on a déjà commencé , pour nous aider à baisser les prix , et même à réparer une partie des hausses , sur des matières premières et de l' alimentation , pour nos consommateurs et en particulier pour nos outre-mer .
Alors , oui , il y aura une contribution mais ne sera pas dans la démagogie et elle sera ciblée en regardant les entreprises , les bénéfices indus , qui ont été fait et comment les mettre à contribution de manière intelligente .
Alors , totalement , je vais vous dire pourquoi . D' abord quand j' étais ministre , quand on est ministre , on ne fait pas des choses contre l' avis du gouvernement , ça n' existe pas . Mais vous rigolez ou quoi ? C' est à dire que quand vous êtes ministre , les textes que vous portez , ils sont soumis à des contreseing . Il y a eu des batailles difficiles . Je défendais en effet totalement cette ouverture du marché et je la défendrai demain .
Quelle était la situation ? Vous aviez des grands groupes , je le dis parce qu' on a souvent opposé les taxis aux conducteurs de Uber ou d' autres . Les VTC , les taxis ont une vie difficile . Ce sont des femmes et des hommes qui ne comptent pas leurs heures , qui travaillent très dur . C' est pas eux qui faisait du gras . C' est les grandes entreprises qui avaient fermé le marché . Mais on avait des besoins de transport et on avait des besoins de création d' emplois . Et donc je me félicite , j' ai pas du tout aidé Uber spécifiquement .
Je n' ai pas un tempérament à être sous influence , ça non . Et d' ailleurs il n' y a aucun élément qui ne l' a montré dans cette prétendue enquête , aucun élément . J' ai vu énormément d' entreprises mais j' ai vu les entreprises françaises qui ouvraient ce marché , comme j' ai vu les entreprises qui ont permis d' ouvrir des cars qui sont encore là , comme d' ailleurs ces VTC et qui ont créé , depuis , des milliers d' emplois et permettent à des gens de se déplacer . Mais qu' est ce qui s' est passé , on a ouvert le marché . Mais il y a eu aussi des parlementaires qui ont fait un travail remarquable , monsieur Grandguillaume , monsieur Thévenoud et on a ouvert le marché de manière équilibrée .
Alors je vais y venir parce que c' est très important . Les gens qui étaient pour fermer le marché qui voulaient rien bouger , ils étaient pour que des jeunes à qui on refusait tous les emplois n' en ait pas . Il y a des milliers de jeunes venant de quartiers difficiles à qui on ne donnait même pas de réponse à leur cv , qui ont été embauchés par les vtc . Grâce à ça , ils ont trouvé leur première activité professionnelle , leur première paye , ils peuvent nourrir leur famille . Je vais vous dire que je regrette ? Jamais . Et oui je le referai demain . Et on a ouvert ainsi des milliers d' emplois et de solutions . Ensuite qu' est ce qu' on a fait ? On a régulé . La France , et j' en suis aussi fier , quand je suis devenu président , a porté des textes de lois pour réguler ces plateformes et pour donner un statut social au chauffeur , pour permettre d' éviter , après les abus qu' il y a eu , surtout d' ailleurs chez les grands groupes américains parce que je veux pas qu' on met tout le monde dans le même sac . Il y a des entreprises françaises qui utilisent et qui font travailler justement ces personnes qui , elles , respectent les règles .
Vous ne me parlez pas de lobbys mais d' entreprises .
Je pense que ce que nous sommes en train de faire c' est exactement cela . Nous avons contribué , d' abord la France et j' étais au gouvernement , mais c' est pas du tout moi qui ai porté ce texte . Michel Sapin à l' époque a fait en 2016 une loi très importante pour à la fois la transparence , la lutte contre les lobbys , les lanceurs d' alerte . L' Europe en 2019 a avancé et nous sommes en train de transposer les choses . On va là , au mois de juillet , passer les derniers décrets , après les lois qui ont été passées en 2021 , donc on avance là - dessus , c' est un très bon agenda . Mais ne confondons pas tout .
C' est pas des lobbys dont on parle c' est des entreprises . Alors elles défendent l' ouverture . Mais moi je serai toujours pour qu' on ouvre de nouvelles possibilités dans notre économie et pas qu' on laisse des chasses - gardées . C' est marrant l' enchainement de vos questions . C' est qu' on est les premiers à dénoncer les surprofits mais on est les premiers à vouloir les laisser faire . Quand on a ouvert le marché à des nouvelles activités , on a enlevé des surprofits qui étaient faits par d' autres , pas nos taxis mais les gens qui détenaient le marché , des licences de taxi et qu' ils les revendaient à prix d' or après avoir fait travailler d' autres gens pendant toute leur vie .
En termes de philosophie notre pays doit savoir faire cet « en même temps » , celui de l' ambition , du goût de l' avenir et de la justice . Mais il ne faut pas expliquer que se battre pour la justice sociale c' est renvoyer à leurs conditions , à l' impossibilité , d' avoir un avenir , certains autres .
Quand j' entends les cris d' orfraie en ce moment sur le sujet des vtc , tous ces gens là se fichent totalement de savoir si des jeunes qui sont dans des quartiers difficiles , qui ne retrouvent pas encore assez de réponses à leur cv , on crée suffisamment d' emplois pour eux ou pas , c' est ça moi le combat , c' est le combat que je mène depuis des années , que je revendique .
Alors ce sur quoi je me suis engagé dans ma campagne présidentielle , c' est de dire on doit progressivement décaler l' âge de départ légal obligatoire jusqu' à 65 ans mais à un horizon qui n' est pas demain , qui est au milieu des années 2030 . En décalant de quatre mois par an , ce qui veut dire qu' on faisait d' ici à la fin du quinquennat , un peu moins de deux ans . Donc quel est le cœur de la philosophie : nous devons travailler plus et plus longtemps . Il n' y a pas de doute . Je le disais quand on prend deux pas de recul et qu' on regarde la France , nous avons l' un des modèles sociaux les plus généreux . C' est une force , ici la santé est prise en charge pour presque tout le monde , dès le début , l' éducation est gratuite en même temps qu' elle est obligatoire jusqu' à un certain âge , et les services publics se développent et nous allons continuer à investir . On veut continuer de faire des progrès . Il y a trois manières de financer cela et en plus de financer l' accélération de notre transition climatique qui est indispensable , et qui va supposer de l' argent public . La première l' impôt . On est avec , le Danemark , le pays d' Europe qui fait payer le plus d' impôts .
Je le redis parce que nous avons baissé de 50 milliards d' impôts durant le quinquennat passé pour redevenir compétitif et faire que les gens qui travaillent gagnent leur vie , et sans que le travail paye . Parce que si on augmente les salaires mais que derrière on augmente les impôts cela n' a pas beaucoup de sens . Donc c' est pas l' impôt .
Deuxième chose la dette . Tout le monde se met d' accord là dessus parce qu' en fait quand les gens ont des réponses croquignolesques , insincères ou autres , ils font de la dette . La dette c' est nos enfants . Est ce qu' on a de la marge ? Non . Nous avons augmenté la dette , je l' assume et nous l' avons assumé pendant la crise COVID comme d' ailleurs tous les pays européens l' ont fait à ce moment là . Nous n' avons pas décalé notre endettement parce qu' il y avait une crise massive qui bloquait notre économie . Et nous avons eu une politique dans le quinquennat passé hors période COVID qui était une grande politique de sérieux budgétaire . On doit la reprendre . On doit revenir au sérieux budgétaire bien sûr . C' est aussi pour ça que je vous dis qu' on doit cibler les aides , travailler plus et continuer d' avancer . Bien sûr donc ça veut dire qu' on ne doit pas augmenter la dette et j' ai pris à cet égard l' engagement de commencer à la rembourser à compter de 2026 et de tenir nos engagements de déficit public , que nous avions pris au printemps . La troisième façon de faire c' est de créer plus de richesses . Et c' est la meilleure façon de faire d' ailleurs .
Si c' est notre pays , c' est le produit intérieur brut .
Pardon , mais est -ce qu' on est à notre capacité ? Là toujours je prends deux pas de recul . Je regarde la France . La France , elle a deux choses qui la différencie de ses grands voisins européens . Elle a un taux de chômage qui est supérieur depuis trop longtemps , trop d' années et donc faut pas penser que notre 7 % d' aujourd'hui serait satisfaisant . Nous pouvons aller à 5 % en fin de mandat . Avec tout ce que je viens de dire et ensuite la deuxième chose c' est qu' on travaille moins longtemps que les voisins et y compris des pays qui aujourd'hui ont à leur tête des formations politiques qui ont passé des réformes et qui sont aujourd'hui dans l' opposition , et qui ont passé des réformes courageuses .
Donc je pense qu' il faut d' abord le faire en respectant chacune et chacun , en étant unis . Bien sûr alors il y aura peut-être des désaccords .
La discussion doit commencer à la rentrée . J' ai vu tous les partenaires sociaux , ça ne vous a pas échappé , ces dernières semaines . Ils ne voulaient pas qu' on fasse la réforme cet été . On commencera , au sortir de l' été une discussion stratégique et générale avec toutes les forces vives de la nation sur tous les sujets . Il faut les mettre ensemble .
Les 65 ans ne sont pas sous ce quinquennat . Donc je pense qu' il faut ouvrir le dialogue mais avancer . Je pense , je sais que nous devons travailler plus longtemps . Donc il faut simplement ... On ne peut pas avoir des forces politiques ou sociales qui disent faut aller plus vite pour financer nos services publics , oui nous allons être ambitieux sur l' école et la santé , investir de l' argent . Les autres , il faut mieux aider les ménages . Et de l' autre côté de nous expliquer que tout ça se finance d' une manière qu' ils ne décrivent pas . Bon donc on doit faire cette réforme . A la fin de l' été , il y aura donc d' abord cette discussion stratégique et générale . Ensuite il y aura à travailler avec les forces syndicales et patronales . Et puis ensuite , il y aura un travail avec les forces politiques au parlement . Pour trouver des décisions . Alors est ce qu' on fera les choses en plusieurs étapes ? Est ce qu' on trouvera des solutions qui ouvrent le jeu ? Moi ce qui m' importe c' est le résultat .
Mais je vais y venir tout de suite mais le résultat quel doit -il être ? On doit améliorer la qualité du travail , on doit améliorer le travail des seniors et on doit travailler plus longtemps en tenant compte des carrières longues , des gens qui ont commencé à travailler très tôt , en tenant compte des métiers qui sont les plus difficiles et les plus pénibles , donc de manière juste .
C' est à l' automne qu' on doit regarder les choses , et après . Et donc il faudra qu' on puisse regarder . Je pense que dès l' été 23 faut qu' on ait une première entrée en vigueur . Mais on va regarder comment on fait les choix et pour répondre à votre point , moi je … il faut qu' on ait en quelque sorte , il faut qu' on arrive à créer la richesse et qu' on ait l' été financier pour la nation qui est le même que celle qu' on avait envisagé . Si on a un compromis pour dire , on va décaler moins vite l' âge de départ légal mais on va par exemple demander plus de trimestres là , il faut bâtir des compromis responsables . C' est intéressant .
Non . Parce que je crois à l' esprit de responsabilité des formations politiques qui sont à l' assemblée . L' exemple que vous décrivez qui est sans doute ce qui peut arriver , un coup de chaud nocturne .
Je ne suis pas là pour … la majorité fait un travail remarquable et nos députés mais nos deux chambres font un travail remarquable , députés comme nos sénateurs sont quelle que soit leur sensibilité politique des femmes des hommes engagés au service de la nation et joue un rôle essentiel . Mais qu' est ce qui s' est passé l' autre soir . Vous avez donc des députés de la France insoumise avec des députés du rassemblement national et des députés les républicains qui ont voté ensemble . Je ne crois pas que les députés les Républicains se soient engagés devant leurs électeurs à voter avec la France insoumise et le Rassemblement national pour empêcher qu' on mette en place un pass aux frontières .
D' abord il n' y a de majorité contre le gouvernement qu' avec cet attelage baroque . Baroque de femmes et d' hommes qui se combattent complètement qui disent « nous sommes incompatibles » .
Je pense qu' ils auront du mal à expliquer devant leurs électeurs ce qu' ils ont fait l' autre soir . Je crois d' ailleurs dans la sagesse de ces mêmes parlementaires pour les textes qui viennent et dans la sagesse des sénateurs qui avec le gouvernement sauront rétablir un texte qui nous permettra d' aller au bout . Donc oui je pense qu' il y aura responsabilité collective qui prévaudra et au fond c' est une bonne chose .
Mais pas du tout . Vous ne m' avez pas entendu depuis tout à l' heure .
Si les choses avaient changé à un point qui me rende impossible l' action , je n' aurais pas pu confirmer la première minute Elisabeth Borne . Donc faut quand même remettre la mairie au milieu du village comme on dirait en bon laïc . Tout le monde doit bouger .
D' abord , je ne vais pas faire le travail du gouvernement et le décliner ici , ça dépend de chaque réforme mais les Françaises et les Français m' ont accordé leur confiance au premier tour de la présidentielle en mettant mon projet en tête largement . Et en votant plus nombreux qu' ils ne l' avaient fait pour moi il y a cinq ans . Ils m' ont accordé ensuite leur confiance au deuxième tour et ils ont accordé aux députés de la majorité leur confiance par une majorité relative . Qu' est -ce qu' ils ont envoyé comme message ? Nous sommes un grand peuple politique , vous savez . Ils nous ont dit , on veut bien que vous avanciez , on croit dans le projet , certains évidemment non , mais on veut que vous travailliez ensemble . On veut que vous sachiez bâtir des compromis . C' est pas un gros mot . Cela veut dire qu' on veut que vous travailliez en écoutant plus les oppositions , en enrichissant la loi . Et donc la responsabilité du gouvernement , de la majorité parlementaire , de toutes les forces d' opposition , c' est de savoir trouver dans la cohérence des projets de chacun des compromis .
Moi je crois à l' intelligence collective et moi je crois , les prochaines semaines et les prochains mois vont nous le dire . Vous allez voir .
Mais d' abord nous sommes dans ce les constitutionnalistes appellent un parlementarisme rationalisé . Et donc oui , le général de Gaulle a bâti une constitution et elle a été modifiée par plusieurs de mes prédécesseurs qui donne la possibilité au gouvernement de ne pas être bloqué sur des textes importants .
Vous savez on peut pas dire , on fait confiance à la responsabilité , l' esprit collectif et commencer à dire , donner le sentiment qu' on menacerait . Moi je veux que le pays avance donc je vais vous dire les choses de manière simple . Je suis pour l' esprit de responsabilité et des compromis ambitieux , où chacun devra bouger . Mais on doit trouver , on doit faire avancer le pays et on doit le faire avancer c' est ça qui m' importe le plus , pour faire quoi ? Premièrement rendre la France plus indépendante , la crise COVID , comme la guerre nous l' ont rappelé . Deuxièmement , gagner la bataille pour le climat , faire de notre nation une grande nation écologique . Troisièmement pour l' égalité des chances , c' est à dire pour l' école , la santé , l' emploi . C' est le cap et donc je ferai tout pour que les compromis intelligents soient trouvés , le long de ce cap pour que nous sortions une nation plus forte et plus juste .
C' est ça la réponse de la France dans ce moment que nous vivons . Et ensuite peut-être qu' à certains moments aussi , la constitution le permet , j' irai devant les Français . Je leur soumettrai des projets , j' irai appeler à leur choix . Je pense que c' est important . Et il faut qu' on utilise tous les instruments pour que notre démocratie soit une démocratie vivante . Elle sera vivante à l' assemblée comme au sénat par plus de compromis et de respect mutuel . Elle sera vivante avec les élus locaux . Je veux travailler plus vite et plus fort avec nos maires , nos élus mais aussi nos partenaires sociaux dans ce conseil de la refondation que je vais mettre en place . Elle sera vivante par des conventions citoyennes et par des référendums .
Cela me pousse à être encore plus exigeant avec moi - même , c' est à dire à penser à évidemment la nation et la trace qu' on laisse dans l' histoire , et le pays avant tout . Mais on n' écrit pas l' histoire avant de le faire . On n' écrit pas l' histoire avant de la faire . Mais ça me donne encore plus de responsabilités . Vous savez je la sens depuis le premier jour et j' étais il y a quelques instants sur les Champs - Elysées à regarder avec beaucoup de fierté et d' émotion , les militaires défiler . Voilà , président et chef des armées ça donne une responsabilité insigne et à la fois conduire nos armées comme le cours de la vie de la nation avec la part de responsabilité qui est la mienne et le respect de toutes les institutions , de tous les pouvoirs , la bonne organisation de ceci , c' est un insigne honneur que les Françaises et les Français nous ont fait à deux reprises . Et donc ça m' oblige .
Cela me touche qu' on s' inquiète pour moi parce que ceux qui écrivent ça ne s' inquiétaient pas .
Je n' ai jamais revendiqué cette comparaison mythologique donc je le disais , certains avaient voulu me voir comme tel , c' est plus vulcain c' est à dire à la forge .
Non je suis engagé au service du pays . Je sais qu' il y a beaucoup de doutes . La vie est dure pour beaucoup de nos compatriotes qui sont sortis d' une crise très longue de plus de deux ans avec encore la pression . Nos soignants vivent encore une période très dure , il y a de l' anxiété dans notre jeunesse .
Mais je veux le dire ici avec beaucoup de force dans ce jour qui est un jour d' unité nationale . Nous sommes un pays fort et nous allons y arriver . Regardez tout ce qu' on a relevé . Nous allons y arriver parce que nous sommes une grande puissance d' équilibre dans le concert des nations , parce qu' on a beaucoup de force , que nos aînés ont ont su bâtir et donc si on se mobilise tous , chacun prend sa part dans le respect de tous et de chacun , nous l' aurons .
Je pense que l' épidémie , je suis toujours prudent , mais apparemment le pic est en train d' être passé sur cette septième vague et donc je pense qu' on a bien fait . Pourquoi ? Mais parce qu' on a bien fait collectivement , parce que tant et tant de Français se sont fait vacciner et ont fait le rappel . Et parce que nos soignants se sont mobilisés et qu' on résiste mieux . Donc je pense que chacun maintenant sait . Les gens sont habitués donc oui c' est responsabilisation , responsabilité , soutien à nos équipes de santé , nos soignants avec les mesures qui ont été prises par la Première ministre et le ministre de la santé pour cet été et puis aussi on prépare la rentrée . On a appris tous de l' expérience donc on la prépare dès maintenant . La rentrée scolaire est bien prête . La rentrée de l' ensemble de nos services publics avec les familles et puis on prépare aussi la campagne de rappel pour nos aînés , les plus âgés d' entre nous et les plus fragiles qui ont en outre besoin d' être vaccinés , accompagnés .
Merci , je souhaite que dans cette journée , voilà , je souhaite un bon 14 juillet à tous nos compatriotes mais essayez d' avoir l' espoir et cette volonté à la fois d' ambition et de respect de chacun . C' est ça qui nous unit , qui nous rend plus forts . Nous allons y arriver . Merci beaucoup